Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le temps

 

« Etant d’abord récit, le jardin convoque le temps plus que le lieu…

Temps du travail. Celui du jardinier, et non de la nature, dont il n’y a nulle histoire et aucune gloire à tirer. Personne ne parle autant du temps que le jardinier. Temps de saison, temps qu’il fait et temps que les choses mettent à pousser. Temps accordés à la lune et aux superstitions, temps de planter, temps de ramasser. »

                                               Anne Cauquelin

 

Dans le temps, les hommes prenaient le temps. Notre temps s’illustre comme une voile déchirée dans laquelle le vent s’engouffre sans mener notre embarcation à bon port. C’est bien là le problème, notre destination n’est pas souvent atteinte, toujours à louvoyer entre les sollicitations de la modernité. Alors le jardin apparaît comme un havre, un mouillage ensoleillé aux abords de la poétique Omonville-la-Petite où, bien outillés et décidés à lutter contre les éléments, nous reconstruisons notre voilure pour repartir plus forts dans la tempête. Mais ici les arbres et leur voile de feuilles nous protègent des vents trop rudes et comme dans ce joli port de Normandie, à défaut des fruits de mer nous cueillons les présents de la terre.

                                               F.havre.jpg

Commentaires

  • poésie ininterrompue

    vieillir c'est organiser
    sa jeunesse au cours des ans
    c'est mûrir mille jeunesses,
    par étés et par automnes,
    tenir son vol assez haut
    pour que l'aile y ait un but,
    c'est ruiner l'ombre quotidienne
    sur des sommets perpétuels
    c'est faire honneur à l'avenir.
    Paul Eluard.
    ciboulette et menthe poivrée survolent et surveillent votre jardin des délices.

Les commentaires sont fermés.