S'il n'en reste qu'un, après cet été brûlant, ce pourrait être celui-là ! Echappée d'un week-end en Massif, château d'eau de la France d'un autre temps. Quoique... Il y a de beaux restes depuis le Limousin jusqu'en Haute Loire en passant par le Cantal. Léon ne peut le démentir !

Oui, Léon a suivi ses humains jardiniers pour des premières échappées, hors de la foule et de la touffeur de notre nouvelle ère. Lui-même a décidé de s'émanciper et de partir  pour une traversée des Grands Lacs du Massif.

En passant en Limousin, c'est un vrai spectacle de la nature que l'on peut découvrir. Malgré les restrictions d'eau, rien ne semble avoir souffert : de l'eau, de l'eau à perte de vue, du vert, pas de jaune, non. Des rivières sorties de légendes ancestrales, entre Creuse, Haute Vienne et Corrèze.

Léon s'en donne encore à cœur joie, il faut entrer en ces eaux magiques avec précaution !

Les iris d'eau s'affirment sur les berges...

Les berces se penchent sur leur cas...

Tandis qu'un bouleau se repose dans le lit du ruisseau ! Normal, après la violence des courants d'air, de solliciter les bras du fleuve !

Ici les habitant semblent tournés vers une certaine sagesse...

Et puis, à la manière de Kerouac, nous suivons la route... quinze petits kilomètres de marche et Léon retrouve les grands espaces, les grands lacs innombrables du Massif.

Là encore, la sagesse des habitants nous touche...

Mais un grand week-end c'est toujours un peu court et il faut reprendre le chemin vers le JAIM. Une dernière halte s'impose sur les hautes terres du Cézallier, encore en eaux malgré l'absence de pluie prolongée. Magique, là aussi.

A bientôt, amies jardineuses et jardinautes amis. Chassons encore un temps, devant tant de beauté, la collapsologie qui nous ronge. Bonne rentrée à toutes et à tous.

Verveine et Flocon