Un poète est passé par le Jardin Intime du Massif. Et notre regard a changé. La nostalgie est remisée dans l’arrière cour de l’âme. Place à la douceur des images. Et si vous aviez à choisir ? Laquelle de ces apparitions furtives, favorisées par une éclaircie ou par l’été indien garderiez-vous dans votre panthéon des saisons ?

Le carillon zen qui cliquette près du jasmin ?

Le bain d’oiseaux qui s’emplit de feuilles mortes ?

Les roses qui se mettent à l’abri ?

Le jardin d’altitude qui gravit la maison ?

Les lanternes vénitiennes qui éclairent les murs de basalte ?

Les jeunes pousses d’ormes des montagnes qui rivalisent avec les cyclamens ?

L’aronia arbutifolia qui se teinte de flammes ?

Les poivrons qui pimentent l’espace ?

Les arbres qui s’illuminent dans le jardin en pente douce ?

Ou… les chats, trop gâtés, qui désormais rentrent aux abris ?

Dites nous quelle image l’emporterait en votre âme apaisée !

Bonne semaine aux jardinautes en cette belle arrière-saison qui précède, attend et prolonge nos désirs d’été indien !

F. comme Flocon d'avoine