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Brèves nouvelles de mon jardin

A  Curt Wiedwald. Janvier 1949.

 

La terre ne nous accorde plus grand-chose ;

Elle semble souvent ne plus être que vacarme et angoisse, mais cependant l’herbe et les arbres continuent de pousser. Et même si pour finir elle ne sera plus couverte que de cubes de béton, les nuages continueront à jouer ensemble, et il y aura toujours çà et là des hommes qui, s’aidant de l’art, garderont une porte ouverte sur le divin.

 

 Hermann Hesse

 

Tous les Grenelle n’y pourront rien. Des promesses et, étrangement, des actes qui s’opposent à ces promesses. Comme s’il suffisait de le dire. Chaque fois que je pose un pied dans cet espace de nature que nous préservons jalousement, je me dis qu’au fond, tout peut bien disparaître mais il restera encore ce jardin ouvert sur le monde végétal, animal, humain… Alors je souffle, dans un étrange renoncement à lutter contre la bêtise des hommes, comme si, en ces lieux, l’air pur continuait à affluer, contre mensonges et fadaises.hiver 2008.jpg

Commentaires

  • j'aimerai trop voir votre jardin
    bravo pour les textes et les photos ça me fait rêver et c'est plein de poesie

    bises àvous

    danielle

Les commentaires sont fermés.