Le monde des jardins compte les jardiniers. Sans lesquels rien n’existerait. Mais il assemble autour de lui les diffuseurs, les propagandistes, les entrepreneurs, les fournisseurs, les journalistes et tout un peuple érudit, rodé à l’art d’en parler, qu’on appelle amateurs. De amare, aimer.

                                               Gilles Clément

Aujourd’hui, c’est à vous jardinautes, jardiblogueurs, que j’adresse ces mots, toujours à bon escient, de Gilles Clément. J’écrivais à Patrick de Jardin-Obigies que je désespérais de tant de richesse, de tous ces jardins-journaux, de tous ces carnets intimes de la toile qu’on ne pouvait visiter dans le détail. Nous souhaiterions être des Pic de la Mirandole de la botanique, capable d’embrasser le monde généreux des jardiniers ! Car on sent, on ressent préciserais-je, qu’il réside une authenticité, une générosité, une simplicité dans toutes ces pages dédiées à la nature dans toute sa splendeur. Je suis pris d’un vertige en constatant que cette passion ne peut qu’être inassouvie. Quoiqu’il en soit, merci à vous tous jardinautes, en ces temps hivernaux qui nous laissent parfois les bras ballants, de nous offrir vos pages plus belles les unes que les autres ! Merci de nous faire voyager dans tous les parcs de France et de Navarre, de la Belgique à la Suisse, de l’Angleterre à l’Allemagne et au Luxembourg ; pour l’instant ! Jusqu’où nous mènera ce beau voyage ? En attendant le printemps et des photos plus engageantes de nos fleurs et arbres, un petit cadeau de ce que nous offre la nature même en ces temps frisquets. C’est un étang au-dessus de la maison…

F.