Hommage
Aujourd’hui… Dans un jardin de février, ensemble, serrés, ils s’avancent, avec ces quelques roses dans les mains. (Dans un ciel de février, Julie Delavoye)
A l’image de ce bouleau, la vie déroule son parchemin. C’est un jour à mettre une rose en terre pour dire que, sans ce geste, le corps se glace sans espoir. Et dans la bise légère de février qui approche, ce petit drapeau de prière tibétain va porter le souvenir.
Magnifique écorce qui laisse à penser que l’arbre est de chair et de bois, étrange cousin de l’homme soudain devenu.
Fleurs de glace qui s’invitent au regard, éternellement figées dans leur beauté.
Sur les feuilles l’hiver tente un tableau de paraffine et souligne les délicates nervures de ces danseuses qui ont cessé définitivement leur chorégraphie aérienne.
A y regarder de plus près, ça pétille sous la glace ! Tant de bulles de tant d’êtres invisibles qui hibernent en un bruit qui ne nous parvient pas. Chut… Ecoutons…
Une pensée pour vous tous, jardinautes en attente. Une pensée pour d’autres en regret. Que le mois de février s’ouvre sur des jours plus doux et que les jardins soient l’avenir de l’homme.
F. comme Flocon d’avoine
Commentaires
si belles tes photos qu'elles feraient presque aimer le froid de l'hiver!!!
Message reçu..... de belles images....un beau texte...De quoi donner envie de revenir au jardin....
Beau texte, belles images au royaume de l'hiver :)
Bon après-midi
l'écorce du bouleau évoque aussi ces partitions que l'on mettait dans les orgues de barbarie.
j'aime particulièrement la dernière photo, qui absorbe le regard.
belles images même si elles glacent... Courage, le printemps s'en vient à petits pas...
Tes fleurs de glace sont de toute beauté.L'hiver nous offre de merveilleux tableaux, il suffit de savoir regarder
Bises
Que de beautés glacées ! Et ton âme de poète, mon cher Flocon, sait nous les faire découvrir. Quel dommage que tantanne refuse de mettre ne serait-ce qu'un orteil au jardin. Tandis que ma fourrure et moi partons chaque jour à l'aventure et peut-être trouverons nous aussi quelque beauté hivernale. Il faut bien occuper le temps quand les oiseaux se font rares.....
Tres beau billet comme d'habitude plein de poesie et de belles photos.
J'espere que le Massif trouvera plus de douceur en fevrier
Il faut tenir bon, même si c'est difficile. Ici, déjà, les crocus ont pointé leurs jolies corolles et dans mon jardinet, j'ai vu ce matin que le rosier repartait...
Courage.
Allez gardons espoir, l'hiver desserre un peu son étreinte cette fin de semaine :)
De bien belle photos et notamment la dernière.
Bonne fin de semaine !
les délices des dieux...étranges arbres que ces bouleaux, orgeuilleux mais tendres, droits et clairs, mais aux scarifications saignantes ésotériques mathématiquement dessinées à intervales réguliers... une envie de Grand Nord, de forêts de bouleaux blancs, de grizzlis endormis, d' élans brâmant, raquettes, poudreuse épaisse, topette de gnôle, et dans la parka huilée, les bouquins de London et Curwood...