Chaque journal télévisé, chaque quotidien, chaque émission qui veut nous faire réfléchir, évoque les Migrants... ( comme ils disent). L'atmosphère est souvent lourde, dangereuse, désespérée, les images terribles... Ainsi va la vie des hommes qui s'éloignent de leur lieu d'origine dans le déchirement, la douleur et l'espoir...

Au jardin les migrations sont plus sereines, mais le printemps qui se réveille eappelle tous les fous de jardins vers les mauvaises herbes à arracher et les réveils magiques de ceux que l'on croyait morts, au jardin donc aussi on migre !

Et à coup de déplantations-transfert-plantation, on crée une nouvelle géographie du jardin, un  nouveau paysage : ainsi la viorne gaufrée aux branches dégingandées a quitté son hangar protecteur pour affronter vents et pleine terre. Longue vie à elle dans son nouveau domaine !

D'autres déplacements ont suivi, moins spectaculaires : en apparence bois encore endormis doucement tachetés de vert comme si un pinceau maladroit avait été secoué sur la tige !

Timidité des tulipes et des bergénias qui osent pointer le bout de l'oreille et éclore au jardin ! Le printemps tape du pied ! On va entrer dans le plus belle saison du jardin : celle des espoirs, des belles lumières, des tontes !!!! Courage à vous, jardibloggeurs atteints aussi par le virus : courage ! les gros travaux vont commencer !

Quand je vous disais que le printemps, c'était la saison des grands travaux ! Prenez soin de vous, prenez soin du jardin et à très bientôt : nous allons essayer de revenir plus souvent sur la toile.....

Verveine Sauvage