J moins un avant le déconfinement humain. La nature, elle, n'a pas attendu ce jour pour s'exprimer généreusement, pour accompagner les jours de doute de ses couleurs enivrantes. Pour entrer dans cette nouvelle note, voici donc un scarabée sur viorne gaufrée et un bouquet maison de la jardineuse du JAIM.

Photos traditionnelles, certes, mais pas tant que ça. Certaines années les lilas fleurissent dans les premiers jours de juin, cette année exceptionnelle les a vus foisonnant, croulant sous les fleurs dès ce début mai.

Et que dire des sorbiers qui ne savent plus où donner de la fleur !

Avec une telle délicatesse...

De bas en haut du jardin...

Les consoudes invasives sont conservées pour les butineurs mais leurs initiatives de conquérantes seront anéanties dès la floraison terminée. Elles se marient bien avec les ancolies qu'elles tentent de dévorer !

L'arbre aux anémones entame sa floraison, toujours aussi singulière.

Et encore des ancolies...

Des heuchères en trois couleurs...

Le nouveau massif de plantes rares que nous vous feront découvrir plus tard. Déjà entamé, il a été éventré par une tranchée (ah, la vie à la campagne...) qui l'a complètement transformé.

La topographie ayant été chamboulée, nous avons créé des escaliers.

Déjà quelques clématites Montana montrent leurs corolles.

D'autres invasifs comme le sorbier Sem ont étendu leur surface du double...

Un petit nouveau, "l'arbre aux bracelets" découvert aux jardins d'Auriac, semble bien s'installer.

Et toujours des lilas, blancs cette fois, qui se mêlent aux haies.

Et puis, encore un petit cadeau pour la fin : une arabette des Cévennes, protégée au JAIM car arrivée par le plus grand des hasards.

Soyez prudentes jardineuses impatientes et vous aussi les jardineurs cascadeurs. Nous allons retrouver des jours plus larges.

Les jardiniers du JAIM