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S'il n'en reste qu'un, après cet été brûlant, ce pourrait être celui-là ! Echappée d'un week-end en Massif, château d'eau de la France d'un autre temps. Quoique... Il y a de beaux restes depuis le Limousin jusqu'en Haute Loire en passant par le Cantal. Léon ne peut le démentir !
Encore une fois, le monde est le fruit de notre imagination. Encore une fois, le Massif, trop ignoré, nous rapproche de la Mongolie. Mais cette fois, c’est un hiver sans neige et la steppe dévoile toutes ses teintes. Il faut s’imaginer, donc, partant par un matin frais dans ces grands espaces.
Chaque saison porte ses calamités. Mais la poésie est-elle une saison ou l'expression du tourment de nos âmes ? L'hiver approche et, sur les pentes du Grand Jardin Intime du Massif Central, le paysage s'enfume...
En ces saisons où l'on abandonne un peu le Jardin Intime du Massif, explorer à nouveau ses abords envoûtants et se donner pour mission d'aller jusqu'au château hanté, là-bas au fond de la vallée...
Quitter un matin les frontières du jardin intime pour rallier les pentes tout aussi intimes du Grand Jardin du Massif Central… Qui ne connaît pas ces grands plateaux dignes de l’Asie Centrale aura à cœur de rattraper cet oubli…
C’est un titre du grand Raymond Depardon, je vous avais mis un peu l’eau à la bouche, voici deux posts. Rarement un cinéaste a tenté une approche aussi longue et audacieuse de cette vie quasi recluse des paysans du Massif Central. Ils nous touchent par leur dénuement, parfois, par leur solitude d’autres fois, par la forme de leur sacrifice, d’autres fois encore…
