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Mais la voix plus timide du Vieux cimetière protestant se joint à la controverse « ce faux nom qu’on m’accole me convient bien, je suis né dans le silence d’un austère cimetière de montagne, mais je voudrais tant pour illuminer cette parcelle du jardin connaître mon véritable patronyme et savoir ce qui se cache derrière la délicatesse mousseuse de mes fleurs épanouies … »
Les chats et moi nous vous avions laissé au moment où les roses voisines de la maison conduisaient à grand renfort de frou-frou cette discussion d’esthète…. Mais les autres, me direz-vous, celles qui s’épanouissent dans le jardin de derrière ? Qu’en disent-elles ?
Joséphine, notre chère Joséphine-amie prétend que la fierté de son port est exemplaire et que toutes les ondes généreuses de sa donatrice l’aident à grandir, forcir, fleurir et parler avec l’accent du sud au jardin…
Hiver rude, printemps doux et peu pluvieux, le jardin n’en demandait pas plus pour offrir le meilleur de lui-même. Entre les fruits, pas de controverse, au plus quelque concurrence ! A la veille du premier jour de l’été, la récolte semble prometteuse pour les humains comme pour les oiseaux et autre faune à poils !
