La controverse des roses de mon jardin, tome 2, fin
Mais la voix plus timide du Vieux cimetière protestant se joint à la controverse « ce faux nom qu’on m’accole me convient bien, je suis né dans le silence d’un austère cimetière de montagne, mais je voudrais tant pour illuminer cette parcelle du jardin connaître mon véritable patronyme et savoir ce qui se cache derrière la délicatesse mousseuse de mes fleurs épanouies … »
« Et moi, dont la fleur si simple honore la muraille et qui grimpe si légère dans la belle frondaison du chèvrefeuille… ? Ne suis-je pas la plus authentique, la plus botanique, la plus belle ?
« Et moi, encore, belle inconnue des vieux jardins, n’est-ce pas moi qui suis la reine de beauté du jardin du massif ? »
« Mignonne allons voir si la rose…. »
« Taisez-vous, dit la jardinière, si vous êtes toutes plus belles les unes que les autres, c’est parce que l’une met l’autre en valeur, parce que la simplicité de l’une souligne l’exubérance et la richesse poétique de l’autre… Vous êtes toutes importantes au jardin, toutes précieuses et toutes choyées par les jardiniers… Paix chez les fleurs, et soyez protégées des orages et des soleils brûlants pour donner plus encore de beauté et de délicatesse… » Silence, ont ajouté les chats ….Silence !
Visiteur, si tu es arrivé à la fin de la controverse, bravo et merci ! Les contingences informatiques ont imposé deux posts, alors tu as eu la patience du jardinier pour arriver à la fin de la lecture ! Encore merci … Bonne semaine à toi et bonne chance
Verveine sauvage pour M.
PS : notre lieu de visite du week-end se trouvait dans le Triève au superbe domaine de Terre Vivante et à Hauterive comme Miss Canthus l’a suggéré…
Commentaires
Comme elle est belle la 1ère...et c'est vrai: elles sont toutes indispensables au jardin, des plus simples aux plus ébouriffées! bon dimanche .
sauter, danser, faire des tours
Et boire vin blanc et vermeil
Et ne faire rien tous les jours
Que compter roses au soleil.
merci Rabelais!
Aussi capricieuses et coquettes que celle du petit prince les roses du jardin intime du massif, aussi belliqueuses que celles qui furent l'emblême de deux maisons rivales et britanniques, aussi bavardes que les célèbres pies de Gustave..mais elles ne résistent pas longtemps à la sereine philosophie de la belle princesse jardinière... qui trouve toujours les mots qui apaiseront les maux . ..et l'harmonie règne à nouveau sur les fleurs ...un peit coucou des deux canailles du blog qui sont très sages aujourd'hui...
Je n'ai pas eu a attendre, arrivant à la fin. Dorénavant je dresserai l'oreille durant ma promenade au jardin.
C'est toujours un grand palisir de vous lire à tous deux.