Le jardin est une horloge.
" Le temps tue le temps comme il peut" chantait Brassens... le jardin fait la même chose ! Il tue l'été dans des feuillages généreusement chaleureux.
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" Le temps tue le temps comme il peut" chantait Brassens... le jardin fait la même chose ! Il tue l'été dans des feuillages généreusement chaleureux.
Il est des étés auxquels on préfère l'automne. Il descend, le voici. Pendant la saison estivale, Léon a poussé, du haut de ses dix mois, il s'extasie devant le vie qui grouille !
Elles sont six sur les viornes gaufrées qui naissent. Six qui rivalisent avec tant d'autres butineurs...
Après une longue absence sur la jardisphère, les végétalistes (ceux qui plantent des végétaux, qui végètent dans leurs actes ou qui procrastinent au jardin...) du JAIM que nous sommes, osent une petite note, histoire de garder le contact. Il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à montrer tant les longues gelées ont retardé les plantes quand ces dernières trop précoces avec un printemps dans l'hiver puis un hiver dans le printemps (on s'y perdrait) n'ont pas tout bonnement gelé. Seul l'amélanchier du Canada a supporté les moins sept en restant en fleurs.
Alors en attendant des jours à l'horizon plus large, il a fallu nettoyer les prés des équins, aidés par Léon.
Le soleil et le vent du sud n'ont pas réussi, hier, à mettre une fin définitive à l'hiver. Ce matin, le spectacle de glace était presque accompagné d'une aurore du Cap Nord. Puis ce fut une pluie de glace qui, conduite par le vent, créa un concert de percussions sur les maisons d'oiseaux et les voitures. Voilà, dernières images, certes précoces, de la fin de l'hiver mais d'après les magiciens du ciel, il paraîtrait que le grand dérèglement nous offre de manière imminente une douceur digne d'un mois d'avril ! Alors, prenons-le comme un printemps puisque l'été et sa désormais sécheresse habituelle arriveront bien assez tôt !
Et les milans accompagnent le concert...
Pendant que le jardinier s'affaire à la photographie, un p'tit ramoneux (rappelons que Léon a une robe "fauve charbonnée" mais il n'est pas un misérable hugolien !) vole l'étui indispensable à la protection du petit appareil de substitution ! Si, si, agrandissez et observez !
Mais c'était plutôt le Mahonia, en presque fleurs, que nous souhaitions vous montrer ! Ainsi que nos drapeaux venus d'une ONG néerlandaise au Népal (eh oui, la Haute Loire est très cosmopolite malgré ses airs parfois abrupts !)