Il est des jours de grâce où le paysage s’offre comme un cadeau. Sans doute le méritions-nous en ces moments où toutes nos pensées étaient en osmose avec le jardin, impatients que nous étions de préparer ce printemps dont on sent déjà dans l’air, quelque chose d’ineffable malgré la neige qui peine à fondre. Passant la Chaise Dieu pour descendre sur la vallée de l’Allier, surgissant de la brume lointaine, s’élevant vers l’azur : le Sancy, point culminant du Massif central.

De retour à la maison, une nuée d’oiseaux se disputaient une fois de plus la cour et le pigeonnier ; l’un d’eux, que j’ai pris d’abord pour un pinson du nord, a attiré mon attention ; j’ai saisi le fameux APN (quelle belle invention abrégée de Miss Canthus) et j’ai capturé la bête pour nos yeux ! Me direz-vous de quel volatile il s’agit ?

Le soleil est enfin là, généreux et on aperçoit, au moindre rayon, grandir les belles endormies ; dans la cour chaude et fermée, plein sud, des tiges de tulipes semblent vouloir prendre l’air… Dès qu’elles montrent un peu plus que leur nez, on vous les montre, ça sent trop les beaux jours !!! En attendant, un petit clin d’œil à un autre amoureux de la nature ; nous avions offert la rose qui porte son nom à une vieille dame qui souhaitait voir de la couleur dans un vieux bac fait de lave. A nous de vous prendre au mot et au jeu chers amis jardinautes : quel est ce rosier simple qui porte le nom d’un défenseur de la nature très médiatique ? Et n’oubliez pas mon oiseau mystérieux. Merci !!!

F.