Verveine Sauvage
Comme j’ai décidé de snober la chronique du blanc annoncé, je veux être résolument optimiste et je choisis le vert de la verveine sauvage pour réchauffer la soirée !
Or, donc, la verveine comme chacun sait est une plante officinale délicatement parfumée, légère, soyeuse et la délicatesse de sa couleur n’a rien à envier à l’élégance de son feuillage…
Comme chacun sait aussi, la verveine est gélive. Par quel miracle cette plante est-elle reine dans la région du Jardin Intime du Massif ? Ici, vous l’avez bien compris, les nuits de gel ne se comptent pas, elles sont beaucoup trop nombreuses pour que l’on envisage un dénombrement précis ! Alors qu’est-ce qui selon vous, peut expliquer l’engouement des régionaux et des autres pour cette belle plante ?
La couleur irrésistiblement capiteuse du liquide ?
Le nombre des ingrédients de la liqueur ?
La forme voluptueuse du contenant ?
Le parfum presque pharmaceutique qui s’exhale lorsqu’on ouvre le bouchon ?
Le goût immodéré de certains créateurs pour cette verdure alcoolisée ? ….
A vous de goûter …. Avec modération bien sûr !
Demain, si le vert est revenu sous le clavier et dans l’APN je vous reparlerai du Jardin, mais aujourd’hui la pluie faisait les claquettes sur les pousses courageuses et je n’avais pas envie de sortir l’APN… M
Commentaires
c'est agréable de méditer au chaud...quant à moi, je suis sorti, au salon de la chasse à Saint-Etienne, j'avais envie d'en découdre ! En découdre contre les pies , une douzaine de pies qui colonisent le jardin, sèment la terreur chez les piou-pious , boulottent les oisillons...leurs nids se balancent tout au sommet des frènes , à 25 m ...ne craignent pas le vertige, les pies!
Et ça jacasse, ça jacasse...ne les écoutez pas, la pie ment, c'est bien connu; la pie qui chante, oui, la piecador non! J'aime mieux nos piverts, ou le picpoul de Pinet, mais pas le picodon, et quand la pie erre, la pie oeuvre au mal...d'autant plus que la pie colle .
Bref, Vernay-Caron m'a proposé son flach-ball, Chapuis ses balles à sanglier fou, Manufrance ses pièges à pie-rate... mais tout ça sent le concenssus mou. je les ai menacées d'une déportation en Guadeloupe, mais elles m'ont ri au nez...
Alors, dégainer la technique infaillible -quoique un peu barbare- de mon vieux tonton qui les pechait à l'aide d'un hameçon gainé d'un gros ver bien dodu et leur tordait le cou?
Ce beau pelage noir bleuté, mais quel oeil! Meme le chat n'a pas tenté le diable...une prime de 1 place pour le concert du Rotary-club au profit des pies persécutées pour celle ou celui qui les expulsera chez le voisin ( un croque-mort)et qui m'indiquera la technique pour placer ce putain d'accent circonflexe.
pépé gustave
Difficile de t'aider...c'est un problème que je ne connais pas. un chien peut-être? histoire d'embêter suffisamment ces bavardes pour les faire s'installer ailleurs?
Demandez à Traine-Buisson de vous prêter l'autour qui vient bouffer ses poules.
Je vous prêterais bien "mon" autour Cher Pépé Gustave, mais il est un peu moins hardi depuis que notre poulailler est couvert d'un filet. Ceci dit, les pies étant très territoriales, elles ne se rassemblent qu'en hiver... bientôt vous en verrez certainement déguerpir une dizaine, seul un couple restera..... pour nicher, malheureusement !
Rendez-vous sur le site de Ducatillon (http://www.ducatillon.com), peut-être y trouverez-vous la solution.
Eh mais j'y suis allé visiter la distillerie de verveine du vellay, la société PAGES. Dans le cadre de notre voyage d'étude. C'est même sur ce sujet que j'ai dû faire un dossier!
Cordialement,
Patrice.