Coucou !
Le coucou n’a pas chanté mais le coucou a pointé le bout de sa fleur. Comme quoi les dictons ne se vérifient pas… Ou plus ? Une primevère officinale (primula veris) a commencé à déployer ses jolis pétales pour saluer le retour de la pluie…
Parce que le jardin avait soif ! Malgré cet hiver très neigeux, depuis la mi-mars quelques rares flocons et bruines ont hydraté, dans la fraîcheur ambiante jusqu’à ce jour, la lourde terre argileuse du jardin intime et celle-ci a donné des signes de détresse : craquelures typiques, dureté betonneuse qui laissent un air de Sahel tandis que la pluie trop abondante crée une glaise que l’on ne peut plus détacher des pieds. Terre difficile mais riche, si dure à travailler, qui s’accroche comme une sangsue à la pioche et à la bêche. Croisons les doigts : les dernières plantations doivent boire à leur guise en ces heures de grande pousse et l’herbe grasse doit nourrir les deux équidés en attente. Il le faut ! Et puis, je ne résiste pas à vous montrer à nouveau ce beau geai des chênes qui, à défaut de coucou, vient toujours nous rendre visite : quel style !
F.
Commentaires
La terre argileuse je connais... C'est tout pareil ici... Il faut la travailler, l'amender, l'alléger... durant des années pour avoir un peu moins de mal...
Coucou, où coucou se cache-t-il? Il chante souvent dans le lointain, mais je n'en ai encore jamais vu...et toujours cet appel solitaire; étrange chant, tendre et suave, mais aussi sec, comme une évidence, et que l'on croirait entendre par résonnance.
A défaut de coucou à plume, nous avons adopté le Westminster 1950 -le coucou de Genève est plus prisé, mais le franc Suisse n'est pas franc -qui assène tous les 1/4 d'heure une charge de la fanfare de la garde républicaine ...Je préfèrais l'horloge ancestrale, mais ils lui ont cloué le bec; le tic-tac trop lent ralentissait les battements du coeur, comptabilisait sans pitié les élans amoureux, installait une léthargie peu propice à la survie en état de capitalisme sauvage, et, de plus, la bougresse sonnait 12 coups à chaque heure ! Les invités se levaient donc subrepticement en pleine nuit pour aller lui décrocher une de ses roubignoles et dérèglaient de ce fait la fragile horloge interne des ronfleurs; la mise à mort sonna une nuit lorsqu'un loustic particulièrement dégourdi laissa choir le poids dans le ventre de la dite horloge, lequel poids failli traverser le plancher et occasiona l'écrasement d'une pauvre souris mélomane que le tic-tac enchantait..
Bref, viendra-t-il ce temps où l'on mettra en cage le doux et inquiétant coucou à plume conteur de temps ?
Ce dodu coucou ne remplacera jamais, pour dormir, un doudou ! Mais, méfions-nous tout de même des coucous délaissés, esseulés, des coucous cocus qui rendent coup pour coup ! A ce rythme nos coups de coeur n'iront plus aux coucous dingues (dong) et sonnés mais aux tristes boîtes bavardes et tellement impersonnelles !
je viens juste de l'entendre le coucou!! cet après-midi!!!
Joli ton coucouc à toi et ici aussi la pluie était la bienvenue!!
On n'est jamais content, toi c'est la terre argileuse, moi c'est la terre calcaire caillouteuse.Il faut s'adapter.
Très joli coucou, annonciateur des beaux jours
Sais-tu que j'ai un geai qui vit en totale liberté dans la maison et à l'extérieur.Il m'accompagne au jardin tous les jours,une formidable aventure et en plus il parle
Pour aller sur son blog c'est à cette adresse:http://326292.over-blog.com
Dans la colonne de droite de mon blog il y a son lien également
Bises et bonne soirée