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Brève accalmie

Toujours ce temps qui file entre les doigts… Beaucoup de travail et une escapade de fin de semaine dans le magnifique département de la Corrèze, une visite du jardin qui ne tient qu’à un œil et voilà sept jours passés ! Le jardin est redevenue une forêt vierge (envoûtante c’est vrai) où les arbres ont pris dix centimètres et les fleurs sont apparues sans crier gare ! Le cornus sibirica, conseillé par vos soins, expertes-alliées et fins connaisseurs, encore jeune et timide, a pourtant donné ses premières fleurs…

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Mais que faîtes-vous, toutes et tous écologistes rigoristes que vous êtes (c’est un compliment) à ce que je peux lire… Mais que faîtes-vous lorsque la nature attaque, impitoyable, sous la forme des fourmis dans les érables, des pucerons dans les fusains, tordant les feuilles et coupant la joie du jardinier ? Car si le laboureur des jardins suspendus n’a plus le plaisir des yeux, pourquoi aurait-il trimé ainsi, livrant ses protégées aux prédateurs (utiles, paraît-il mais faudra qu’on m’explique l’utilité des pucerons = sans doute nourrissent-ils les coccinelles mais il n’y a plus de coccinelles !!!) et acceptant sans broncher que son œuvre de nature, sa participation à l’esthétique du monde et aux jardins planétaires (bon, là je m’y crois un peu !) décline jusqu’à devenir l’ombre d’elle-même ???

A moins, à moins (je ne veux plus entendre « pièges à phéromones ») qu’il existe des remèdes bio à tout cela ? C’est vrai, nous sommes très demandeurs mais souvenez-vous, le jardin arrive seulement à sa cinquième année, le blog à son cinquième mois… Toute une éducation à faire, en somme. En cadeau (en prévision de vos conseils avisés), une photo du « musée du président » à Sarran (un site splendide-hors politique)en Haute Corrèze au pied du Millevaches (faut vraiment voir ce pays splendide !) où se tient jusqu’à  fin juin une expo des vaches de Yann Artus-Bertrand. Et puis un des nombreux lacs de cette presque Finlande qui n'a rien à envier aux lacs jurassiens de Miss Canthus et Graam Iney.

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Commentaires

  • Que faisons-nous en cas d'attaques? Moi, rien :-)))) si les branches sont vraiment trop vilaines, je coupe et je jette! Pour les pucerons dans les arbres, un coup de jet et voilà! Sur les roses, je part à la recherche de coccinelles et je les déposes sur les roses.., si, si!

  • Ben je ne fais rien...j'ai rarement des pucerons et je laisse les plantes se débrouiller. Cela les met rarement en danger même si les feuilles ne sont pas très belles. Sinon, un jet d'eau les fait tomber et tu peux éventuellement y ajouter du savon noir ou du purin d'ortie (à vérifier çà par contre!!)
    il n'y a que les limaces que je ramasse ou que j'empoisonne (avec un produit non dangeureux pour les animaux à sang chaud ) les autres bestioles, le jardin s'en charge tout seul...
    superbes tes photos du musée et du lac

  • Je ne suis pas trop embêtée par les pucerons, je les laisse. Par contre cette année, j'ai beaucoup de fourmis qui montent à l'intérieur de mes pots, ça commence à m'énerver mais je ne sais pas quoi faire.... Bonne soirée

  • Le jet d'eau, très efficace, et en cas de résistance, le canon à eau!
    Et oui, le temps nous file entre les doigts, 7 jours sans la chronique, c'est long, mais je viens de revoir les "400 coups" , le film de truffaut, et ce sont 50 ans qui viennent de défiler...
    Alors on se souvient des jardins d'enfance, jardins ouvriers des bords de Drôme, mosaîque colorée, cabanons fleuris - les plus beaux: une pièce en bas, pour les outils, le petit escalier de pierre extérieur qui monte à la pièce du haut pour la sieste, le toit à quatre pentes et la girouette de cuivre sur le faîte - labyrinthes de chemins caillouteux parcourus sur le charreton brinquebalant du tonton, qui faisait l'âne; on saluait tout le monde, ça bêchait dur toute la semaine, le moindre bout de terre bichonnée en potager, et le dimanche, toute la famille, repas tirés du sac et lichetronages mémorables...Pas de gazon anglais, mais le mouchoir baptiste et l'ombrelle pour les dames, et la partie de boule sur le chemin pour les messieurs. Immanquablement, la boule tombait dans le canal, et il nous revenait de sauter dans l'eau froide, farfouiller sous la vanne rouillée, tatonner la peau baveuse du crapeau, ou débusquer la couleuvre furieuse. Fascinants canneaux d'arrosage, artères, vaisseaux, capillaires, irriguant le moindre recoin: c'était Venise, Amsterdam!
    On ouvrait la vanne et plongeait l'arrosoir de zinc pour donner à boire au jardin, puis on s'arrosait...on enfillait le maillot de bain en laine tricoté par la mémé ...(celui qui a connu ça et surmonté l'épreuve est dispensé des rites initiatiques de scarification) Vous rentriez dans l'eau, tout beau, et vous en sortiez, tout rouge, les deux mains tentant de maintenir le paquet de laine ballottant jusqu'aux genoux.
    ... mais je vous vois dubitatifs, on veut épater la galerie...bon, c'est vrai ce n'était pas toujours rigolo, il fallait pousser la cabionze pleine de patates, offrir les fleurs à la voisine moustachue, porter le sac des fatigués, et ça se jalousait, ça se piquait les courges en douce, ça fermait la vanne pour assécher le voisin, ça reluquait les belles fesses de la veuve d'en face, ou les biceps luisants du Gaston en marcel; les médisances s'électrisaient de torrides histoires d'amours jardiniers... bref, les jardins communautaires, y'a du bon, et y'a du moins bon, ça se discute!
    Bonnes journées à tous.

  • Ce qu'il y a de bien avec les chroniques c'est qu'on en dépose une et elle fabrique des histoires à la pelle !!! Gustave, tu viens de dévoiler tout un pan de l'histoire de l'humanité ! Si jeune et si expérimenté, comment fais-tu donc, cher comte de Saint Germain ?

  • Les pucerons sont enlevés à la main ou au jet d'eau ou laissé, tout dépend du temps que l'on a !!! N'existe-t-il pas de pièges à phéromones bio ? ces petites "cabanes" jaunes ? à quoi servent-elles ? je pose la question.

  • Pas d'inquiétude, les coccinelles finissent toujours par arriver ! En fait, ce sont surtout les larves (de couleur bleu ardoise et orange) boulimiques qui se chargeront de nettoyer les plantes infestées ; elles se réveillent simplement un peu plus tard que les pucerons... surtout pas de traitement, la nature reprendra le dessus et tous ces misérables se feront boulotter !

  • Chez moi aussi il y a beaucoup de pucerons sur certains boutons de rosiers, feuilles de pommiers toutes nécrosées et je viens d'en voir sur de tiges de santolines.
    J'ai lu qu'on pouvait mette du savon noir (300 g pour 10 litres d'eau ) + ajout d'huile de cuisine et on vaporise sur les plantes .J'ai lu ça dans le 1er numéro de L'art des JARDINS qu'Anne-Marie du jardin des grandes Vignes nous avait annoncé la parution.
    Par contre il n'est pas indiqué la quantité d'huile de cuisine.Les pucerons n'aiment pas ce mélange glissant et vont ailleurs.
    J'ai envie d'essayer

    Bises

  • Pas d'panique, les coccinelles arrivent ! Depuis hier, j'en ai vu une bonne vingtaine au potager. J'en ai d'ailleurs déplacé quelques-unes sur le rosier 'The Fairy' dont les tiges florales présentent des pucerons.

    Les chrysopes sont de bonnes dévoreuses de pucerons également.

    Tu peux installer des abris à insectes pour favoriser leur venue.

  • Des conseils à foison qui ne manqueront pas de nous servir. Une "communauté" très solidaire les jardiblogueurs !!! Les pucerons n'ont qu'à bien se tenir !

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