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La passerose

« La passerose qu’on nomme aussi rose trémière

Fleurit au jardin des garde-barrières

C’est une fleur en papier peint

Qui regarde passer les trains…. »

                                               Ratel

roses tardives.jpg

C’est une fleur rigide et tendre dont les couleurs pastel tricotent une barrière de rondeur pour les insectes du jardin…  Une peu capricieuse, elle se sème en des lieux incongrus et s’estompe des ensembles où l’on voudrait la voir s’installer… Elle offre pistil et pétales aux humeurs et aux rumeurs des jardins de campagne…  C’est la poésie des vieux jardins de curés et des jardins médiévaux qui fleurit avec elle…. « et ainsi fait la passerose ...»

Bonne journée, bonne chance et bon vent !

M. comme Verveine Sauvage….

 

Commentaires

  • jolies roses tendres pour tes roses trémières...

  • Elles sont jolies... en effet!
    Chez moi, j'en ai une presque noire qui ne veux pas pousser..voilà deux ans que j'attends!
    cet automne, c'est décidé, je la déménage!

  • ravissantes jupettes... trop "rouillées" chez moi, je les ai abandonnées...

  • J'aime les roses trémières mais n'ai jamais réussi dans ce domaine.J'ai remis un ancien plant que je déplace en espérant qu'elle va fleurir on verra

    Bises

  • La rose trémière est intimement liée à mes souvenirs d'enfance, car ma grand-mère en avait toujours dans son petit jardin, caché dans une cour en pleine ville de Mulhouse... Malheureusement j'ai beaucoup de mal à les faire pousser chez moi, le terrain très exposé aux vents ne leur convient pas. Aussi ai-je toujours du plaisir à les admirer chez les autres !
    Amitiés, Michèle

  • Très jolies fleurs que j'admire ailleurs ! Elles ne veulent pas pousser chez moi... restent au stade de feuilles et finissent par disparaître.

  • "Baiser! Rose trémière au jardin des caresses"
    Verlaine.
    Villages de haute Provence, murs de pierres, façades de pierres, ruines, et là où la pierre se fissure, le robuste pied, dur, gros, roide, vilain, de la rose trémière; grasses feuiles en bas, molles, vertes, pataudes, s'étiolant vers le haut. On grimpe et ça se fluidifie,
    roses de papier maché, fripé et translucide, pétales pâles et graciles, de l'infra-rouge à l'ultra-violet, nouvelles fraîches de ce qui s'agite sous la ruine, et en couleurs!
    Pas de la plante gnan-gnan pour esthète dégénéré, du contrasté, du rugueux, de partout de la ficelle de la mémé pour aider à tenir le port, de la tige qui casse sa pipe, de la feuille séchée, mais ces éclats de roses sur ces galets blancs de calcaire...
    Fin août, on profite malhonnêtement de la sieste collective pour se remplir les poches des précieuses graines que l'on sèmera avec soin...et rien; rien, sauf dans de méchants recoins aux pieds des murs...mais pas de fleurs. Alors, on arrache la gosse plante ...et l'on apprend que la floraison ne s'effectuerait que la deuxième année...Il faut être patient pour obtenir les belles nouvelles fraîches d'outre-tombe!

  • Elles me boudent ... je les boude ... et me contente de les admirer sur les îles charentaises.

  • J'en ai quelques unes également que j'ai beaucoup de mal à garder à cause de la rouille. Cette année, elles ont l'air de résister mieux pour mon plaisir. Les tiennes sont vraiment très belles !!!

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