Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Invasives ?

Je lis ici et là les ravages  de plantes et d’animaux importés sur notre territoire. J’entends par ci par là qu’il convient d’endiguer ce phénomène sous peine de voir disparaître la végétation locale… Bien sûr, j’entends ce message mais sans le comprendre. Car ici, pas d’invasion hormis les végétaux locaux ! Frênes par centaines, sycomores voyageurs, pruneliers en goguette, boutons d’or et pissenlits, épilobes et genêts, c’est contre ceux-là que nous luttons ! Exit les berces du Caucase et impatiens de l’Himalaya étouffées dans les fissures de notre terre argileuse ! A bien y réfléchir, il y aurait bien quelques plantes audacieuses mais je les qualifierais davantage de « territoriales » que d’ « invasives » : j’ai nommé les euphorbes « petit cyprès ».

P1040114b.jpg

C’est vrai qu’elles gagnent du terrain, dévorant lentement les allées ; mais leur délicatesse au toucher, leur jolie teinte ont longtemps eu raison de notre décision drastique de les cantonner un peu…

P1040113b.jpg
P1040117b.jpg

Il y aurait bien aussi les hélianthus qui s’étendent sans permission. Pourtant, lorsque nous arrivons en ces prémices automnales, nous sommes bien contents de profiter de ces soleils miniatures !

P1040115b.jpg
P1040116.JPG

La véritable invasive la voici : une jolie liane tricolore qui colonise durant la saison chaude les pots récemment arrosés et les massifs humides, n’hésitant pas à couver de belles plantes qui, hélas, n’écloront jamais !

P1040109b.jpg

Je vous souhaite un week-end entre soleil et averses (pour ceux qui manquent d’eau !). Ici, on se plaint encore car si l’eau est revenue depuis trois semaines (cent bons litres), l’hiver a pris beaucoup trop d’avance !

F. comme Flocon d’avoine

Commentaires

  • Tout à fait d'accord. Je passe des journées à me débarrasser de plantes envahissantes et toutes sont des plantes locales, pas une seule étrangère. Quand je pense aux frênes, j'ai des envies de génocide.

  • Magnifique! Un véritable paradis! Ce blog donne envie de se balader, observer, écouter, s'émerveiller, respirer, se retrouver dans cet endroit! Quelle bouffée d'oxygène, quel bonheur! merci!!!

  • un probléme difficile à résoudre...d'autant que les plantes qui nous semblent "locales" à notre époque ne le sont pas forcément si l'on remonte quelques siècles en arrière. Mon envahissante personnelle c'est la passiflore qui s'étale et s'installe très vite partout dès qu'elle se plait...sans parler des envahissants poilus (plus nombreux que chez toi et très efficaces!) bon week end

  • Nous sommes envahis ici par l'Impatiens (ou Balsamine) de l'Hymalaya... et plus en plaine par la Renouée du Japon qui étouffent toutes deux peu à peu la flore locale... heureusement, elles ne s'épanouissent guère à plus de 600 mètres, d'où une protection naturelle des espèces les plus rares... tant que le climat reste frais, mais cela c'est une autre histoire... Bon dimanche quand même !

  • Euphorbe petits cyprès, invasive, j'en ai mis une au jardin fin mai, mais pour le moment pas d'invasion.
    Les hélianthus j'en ai mis dans un endroit sec du jardin et ils n'ont pas poussé c'est bien dommage car en ce moment ils forment de beaux massifs
    Chez moi ce qui envahit , c'est le chiendent, je n'ai pas de belle liane tricolore alors pas d'invasion de ce côté

    Bises

  • A part le liseron, je n'ai pas à me plaindre... mais alors, celui-là, il est coriace ! Il faut rester extrêmement vigilant. Parfois les 'invasions spontanées' nous offrent bien du plaisir, à nous de les gérer...
    Amitiés, Michèle

  • Ah, ces belles étrangères envahissantes...il y en a une dans le jardin qui me fait damner; très séduisante et inhumaine, très prétentieuse, animale, coupante et caressante, vigoureuse et altière, fragile dans ses élans, ne craignant pas le chaud, se moquant des frimas, se délectant de l'humide: une noble argentine glaciale, Herbe de la Pampa.
    De haine, je craquai une allumette; elle s'envola en torche de 10 m de haut, grilla la moitié du tilleuil, en me laissant, tel l'evêque Cauchon, un fort goût de péché dans le gosier...Deux ans plus tard, elle pavane une corpulence doublée, étale sans vergogne ses lames de rasoir vertes qui protègent ses dizaines de doux panaches inaccessibles...Une Maîtresse plante que cette étrangère!

  • Eh bien Gustave !! allons allons vous finirez bien par lui faire la peau ! moi j'y suis arrivée avec une bonne tronçonneuse, une pioche et les bons muscles du chef !! pas de découragement c'est moins pire que le Liseron et la Vigne Vierge qui ont des talents d'alpiniste que je n'ai pas !!

Les commentaires sont fermés.