Le beau et le sublime
« Si le beau est fini et harmonieux, le sublime est infini et dynamique. Le sublime nous place dans un état de déséquilibre vertigineux où se mêlent étrangement le plaisir et la terreur. Le beau relève de la qualité, le sublime de la quantité. » (Michel Tournier)
Et vous, lorsque vous regardez ces créations de la nature, aussi éphémères dans le temps que fugaces dans notre perception, tenez-vous ces artefacts pour beaux ou sublimes ?
Alliance du minéral et du végétal. L’un sans l’autre, notre regard resterait indifférent, trop habitué à l’un comme à l’autre : lorsque les couleurs s’épousent, une œuvre nait.
L’eau, la pierre, la terre, l’herbe. Toutes ces colonnes irisées sont autant de larmes de l’hiver momentanément chassé. Chacun y voit ce qu’il veut, libre aussi d’y trouver un miroir. C’est beau et sublime à la fois.
Et lorsque nos yeux croisent ceux d’un être animal, c’est encore l’infini et le dynamique qui s’expriment. Le retour est tout simplement sublime.
Bonne fin de semaine à vous toutes et tous, jardinautes heureux du redoux, bien provisoire, je le crains.
F. comme Flocon d’avoine
Commentaires
Je crois que les mots beau et sublime sont fonction de notre état d'âme .
Pour moi la première photo serait dans l'ordre du sublime, et le regard de ton chien, de l'amour
Bises
superbes photos!!!!!!!!!
Superbe photos !!!
;-)
C'est beau. Et je dis beau car pour moi, c'est bien mieux que le sublime tel que l'entend Michel Tournier : pas de panique, seulement de la plénitude.
Bises
très très beau waw j'adore
bonne journée bisous
c'est si beau...pas besoin de mots!! et quel regard ton chien!!
"Aux grands mots, les grands remèdes..."(un sorcier)
Fouilla!, le gaillard essaie encore de nous envoûter, mon inconscient m'échappe...plus que beau, parce que vivant.
Epais tapis de mousse spongieux, petits soleils crevant la neige cristalline qui se sublime en silence, lichens indiens tatouant le rocher véruqueux, sucs de bave gelée gouttant sur l'herbe ragaillardie, et puis l'oeil de sagesse de la Bête...alors une poussée de sève vous prend aux tripes et hop, la topette dans la musette ( remplie d'eau de crapeau,obtenue en faisant bouillir le batracien, qui suffit à rendre doux comme un mouton l'homme le plus méchant), les gros godillots, la chaude veste de coutil, la canne de buis, et nous voilà parti de part les tourbières, au lever de la Lune,chercher la petite bête en semant nos empreintes sur l'argile toute molle, tel un vieux dinosaure boitillant en voie d'extinction.
Ne pas oublier l'amulette, en os et en forme de main à cornes, majeur et annulaire repliés, qui préserve du mauvais sort et du mauvais oeil.La débacle est une période étrange, toute cette eau qui court et s'infiltre...la Terre est une éponge monstrueuse.
superbe la première photo de cette petite courageuse auréolée de lumière...
Elles sont émouvantes et bien courageuses ces fleurs jaunes perçant l'immensité blanche.
Espérons que le mouvement amorcé se confirme, cette transition apporte de bien belle photos chez vous !
Bon dimanche :)
Je crois que je préfère le beau au sublime... comme je préfère le charme à la beauté... bref je m'égare. Le principal est d'être sensible à ces petits morceaux d'art et de bonheur que nous offre Dame Nature ! Tant que nos yeux les remarquent, c'est bon signe.
Voilà encore de beaux clichés en tout cas... avec un petit coup de coeur pour le tout 1er !
De toute façon, toutes ces choses donnent le vertige. J'en conclus donc que je les ressens comme sublimes... Merci pour ces photos où la glace se mêle à la vie, et à l'or du regard de ton compagnon canin !
Michèle