Les vivants et les morts
Ainsi va la vie, dans la nature comme dans un film de Claude Lelouch. Pour ce qui est de la vie, nous avons eu la surprise de voir apparaître, don de la nature, une Arabette des Cévennes. Il s'agit d'une plante vivace protégée, en voie de disparition, qui a élu domicile ce printemps au Jardin Intime. Nous avons longtemps cru à une épilobe mais ce matin, armés du recueil du Conservatoire Botanique du Massif Central, il nous a semblé reconnaître cette plante d'altitude. Pour la petite histoire, elle est en limite septentrionale dans le Mézenc, à 1753 m d'altitude (extrême sud du département de la Haute Loire), et elle a atterri chez nous 50 km au nord (sans doute portée par les tempêtes de sud) à seulement 900 m de hauteur... Et pourtant elle semble se plaire ici. A notre grande fierté ! (Allez, un p'tit peu d'autosatisfaction, ça fait pas d'mal, même si l'on n'y est pour rien !)
Pendant ce temps la vie suit son cours, de nouveaux venus font leur show, venus du cercle polaire...
Avec les pavots d'Islande, la fleur de Physocarpus semble vouloir rivaliser...
Au même moment, les Rosiers Rugosa font la joie de morphales. Un p'tit jour de floraison, il faut s'en contenter, après c'est dévoré...
Heureusement, le jeune aulne offert par les MOMA semble apprécier ce printemps pluvieux. Voici le plus jeune à l'état civil du jardin.
Mais bon, nous sommes quand même un peu sombres au JAIM car tous les bambous nippons ou chinois, adoptés ces dernières années, nous ont quittés lors de ce mois de février mémorable. Certains venaient pourtant d'Hokkaïdo ! Retournerons nous à Anduze ?
Dites nous ce que vous pensez de tout ça, jardinautes désormais au travail, les genous verdis et les ongles terreux. Passez une bonne semaine !
F. comme Flocon d'avoine
Commentaires
dommage pour ces bambous pourtant si beaux...heureusement que les fleurs compensent un peu dans le jardin.
Le jardi-chat aux papattes terreuses vous présente ses condoléances pour les bambous défunts et retourne s'activer dans le jardin où les roses nous enchantent actuellement. Toujours aussi belles les fleurs du JAIM mais, tantanne et moi, n'aimons pas du tout ces vilaines petites bêtes voraces. Amitié de nous deux.
Ah ces bestioles dévoreuses, elles ont bien malmené les seules roses rescapées du gel... Quant aux bambous, toutes mes condoléances. Les miens sont à la même enseigne. Ceux en pots n'avaient aucune chance, malgré fibres de coco et plastique à bulle... Bon, la découverte de ton arabette montre que la nature est forte et qu'il ne faut pas la contrarier. Pousse ce qui doit pousser...
Nous avons malheureusement tous perdu des plantes avec cet hiver tres froid.
Il faut voir le bon coté des choses : on pourra les remplacer par d'autres.
Ce doit etre enervant de ne pouvoir voir la floraison de tes rosiers rugosa qu'une seule journee, tu as interet d'etre là pour prendre des photos a temps.
Bonne soiree, Sylvie
Bravo d'avoir été choisi par cette fleur en voie de disparition ailleurs : elle savait que chez vous, on la laisserait vivre en paix.