Pour bien passer l’hiver, préparons le printemps ?
Ben oui, chaque année le jardinier se met dans cet état d’esprit. Mais c’est fini. A toujours penser au lendemain, à vouloir tout planifier, tout prévoir, on se prend soi-même dans les mailles du filet de notre « modernité » ! Mais est-ce cela la modernité, prendre de moins en moins le temps, n’être jamais dans le présent ? J’entends parler sans cesse de « slow » ceci, « slow » cela, je crois savoir que les Norvégiens regardent, sur leur écran, les trains passer comme les belles normandes, tantôt, dans nos prés… Nous savourerons donc l’hiver (qui semble un peu s’éloigner, c’est le dégel ! –après trois semaines de neige au sol tout de même !) et ayons à cœur de bader les plants de la nurserie qui reviennent de loin et qui iront rejoindre leur famille végétale dans le jardin intime du massif d’ici le printemps ! Mais avant, admirons ces roses qui, encore ébouriffées de leur précoce parure et bien que passées, n’ont rien perdu de leur superbe ! Nous les dédions au plus courageux des hommes qui, au sud de l'Afrique, a fini de souffrir ; nous prenons sa leçon de vie comme une invitation à planter des arbres, encore, toujours...
Dans la nurserie (on va dire dans l’infirmerie…) il y a le dernier des Mohicans, entendez le dernier de tous les bambous du jardin puisque tous avaient gelé lors de l’avant-dernier hiver si rude. Tous, non ! Une tige était restée verte sur l’un d’entre eux et nous l’avions recueillie, choyée, nourrie et voici qu’elle nous remercie en devenant un jeune et joli bambou ! Il aura fallu quasiment deux ans pour que la frêle tige devienne arbuste.
Dans la nurserie-infirmerie, on trouve aussi une viorne aubier issue d’un pauvre arbuste de notre chemin d’entrée, écrasé, couché, cassé lors d’’une mauvaise manœuvre sur la neige. Elle aussi deviendra grande !
Des nouvelles des derniers arrivés qui avaient fait la vedette d’un précédent post ? Le tamaris, pour lequel nous avions des doutes, a passé ses trois semaines de neige sans encombre !
Et puis, il y en a quand même pour qui le soleil est béni, ce sont les chats ! Ils sortent enfin ! Surtout le p’tit breton, Chouchen, qui a quitté son bonnet rouge pour profiter du moindre rayon ! Mais il manifeste calmement sa joie…
Que les jours prochains vous soient doux puisque l’anticyclone des Açores va, paraît-il nous accompagner jusqu’aux fêtes ! Noël au balcon ???
F. comme Flocon d’avoine
Commentaires
Je suis contente pour vous que la neige ait fondu, c'est joli à voir mais pour circuler, une vraie galère !
Je ne prépare pas encore le printemps, je verrai cela en janvier, février, je commence à préparer doucement la fête de Noël.
Bonne soirée
Patience, patience, elle va bien finir par fondre cette neige d'automne.
Vue d'en face le massif est bien blanc mais semble progressivement reprendre de la couleur
Jardin ensoleillé mais pelouse obstinément blanche, c'est la dure loi de l'hiver dans le jardin de tantanne où le froid persiste. Comme mon ami Chouchen j'écourte mes promenades pour retrouver très vite la chaleur du foyer. Le printemps ? Il me semble bien lointain aujourd'hui. Bises à tout le JAIM.
Vivons plus lentement au rythme de la nature, pas facile quand on doit travailler...
Mais c'est une chance, il vient bien assez tôt le moment de glandouiller !
En Touraine la neige est moins présente que chez toi, quand il tombe 3 flocons, c'est la panique.
Bon Noël à toi et à ceux que tu aimes