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Le grand incendie

Chaque saison porte ses calamités. Mais la poésie est-elle une saison ou l'expression du tourment de nos âmes ? L'hiver approche et, sur les pentes du Grand Jardin Intime du Massif Central, le paysage s'enfume...

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Les hêtres fantomatiques, fixés à leur terre ancestrale, ne peuvent échapper à l'envahissement du cirque glaciaire...

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Les déambulateurs des crêtes seront rejoints, eux aussi, inexorablement...

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Et toujours ces êtres étranges des montagnes entraperçus déjà par le passé...

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Il est trop tard. Désormais, toute la vallée subit ce singulier incendie dénué de flammes...

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Il ne reste plus qu'à trouver notre chemin, audacieux arpenteurs de cet autre monde, parmi ces silhouettes animées dont on ne connait les intentions...

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Bonne semaine à toutes et tous les jardinautes !

 

Commentaires

  • J'adore ces paysages embrumés, ces formes étranges, on y retrouve toutes les peurs, toutes les légendes des anciens.
    Bonne soirée

  • J'adore ! ta vision du monde étrange m'est familière et rejoint mon dernier article! tes photos en noir et blanc rajoutent à cet ambiance inquiétante!Je ne pense pas que la poésie reflète le tourment de nos âmes ou quelle soit de saison; elle EST dans toute chose, il manque juste le regard parfois qui feint de ne pas la voir, de peur de se faire piéger et ensorceler! Bonne soirée au coin du feu

  • Tu déambules donc au pays des songes ? J'aime beaucoup ces photos, et particulièrement la dernière.

  • Superbes photos en noir et blanc. Merci.

  • Si beaux, si purs ces paysages hivernaux. Cette symphonie de gris ravit mon âme de poète et s'harmonise avec la délicate couleur de mon pelage. Ces splendeurs nous laissent toutefois un peu chagrins car tantanne et moi attendons le retour du printemps et de la couleur. Au revoir, je continue mon hibernation. Dimitri le chat-rêveur.

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