Hiver galant
Dans les oripeaux de l’hiver en partance
On voit des tulipes en rondes affairées
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Dans les oripeaux de l’hiver en partance
On voit des tulipes en rondes affairées
Frimas rime (ou assone) avec frémir. Lorsqu’il arrive les végétaux frémissent de sa caresse portée par l’Aquilon. Lorsqu’il s’enfuit, ces mêmes végétaux frémissent d’impatience et se jettent éperdument dans la douceur (presque) retrouvée des éléments ! Deux jours de vent du sud ont lancé de nouveaux espoirs sur le jardin. La neige n’a pas résisté aux trois degrés positifs et elle s’enfuit (provisoirement) pour laisser sa place à l’irrésistible légèreté du fenouil !
« Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète….la plus brillante » la plus attendue, la plus inattendue, la plus horticole, la plus spectaculaire, la plus exotique et la plus auvergnate :
le phalaenopsis a refleuri !!!!!
Pourquoi, parfois, les images se mettent-elles à trembler ? (Chris Marker)
Pas de révolution, non, le fond de l'air n'est pas rouge mais blanc immaculé ! Juste un tumulte, un blizzard, une burle comme on la nomme ici. Impossible de faire le point sur l’intéressé… Lorsque l’objectif n’obéit plus au doigt et à l'oeil, cela donne une impression de flou mais cela nous laisse également des images sublimes. On se croirait dans des dessins de Frédéric Back , des toiles de Carl Larsson ou d’Akselli Gallen Kallela. C’est le hasard de la photo qui, encore une fois, se transforme en peinture ! Toujours est-il que ce couple de "chardonnerets élégants" mérite bien son nom. Quel flegme dans cette tempête !
Après snowpocalypse tout ce début de semaine, le jardinier, las de sillonner les routes de la taïga altiligérienne, comptait s’offrir quelques heures de calme. Armé de son APN, il se disait que ce serait bien le moment de renouveler le blog et d’offrir quelques éternelles photos de végétaux enneigés, la neige ayant le mérite de se décliner sous tous les tons et sous toutes les épaisseurs. Bien mal faillit l’en prendre !!! Il n’avait pas fini d’ouvrir la porte du hangar à foin qui donne sur la grande partie du jardin, qu’une pierre du mur se détacha, rasa la tête du jardinier avant de heurter son épaule. Le jardinier incrimina le gel intense de cette dernière nuit (encore moins douze) mais il comprit vite que le responsable n’était autre qu’un… écureuil ! Que voici, alors qu’il fuyait en s’accrochant aux pierres.
Qu’est-ce que je peux faire ?