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Un poète est passé par le Jardin Intime du Massif. Et notre regard a changé. La nostalgie est remisée dans l’arrière cour de l’âme. Place à la douceur des images. Et si vous aviez à choisir ? Laquelle de ces apparitions furtives, favorisées par une éclaircie ou par l’été indien garderiez-vous dans votre panthéon des saisons ?
Le carillon zen qui cliquette près du jasmin ?
Le bain d’oiseaux qui s’emplit de feuilles mortes ?
Comment parler d'un jardin sub-claquant, que l'on maintient en vie à coup d'arrosages quotidiens qui pompent le puits, l'énergie et la patience des jardiniers, sans vraiment le maintenir aux litres nécessaires pour qu'il soit séduisant ?
Il existe des massifs où tout invite à l’abandon. Une sensation extrême, à la limite du raisonnable, qui fait que l’on plongerait dans le vide ou que l’on se laisserait engloutir dans les eaux limpides et glacées…
Les coccinelles ont froid ces derniers jours. Après la canicule, leurs pauvres coquilles oscillent entre sept et quatorze degrés et elles laissent trainer lamentablement leurs ailes...
Et pendant ce temps, les greffiers continuent leur carnage !
L’année 2017 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n’a sans doute oublié… En effet, depuis quelques temps plusieurs jardiniers s’étaient rencontrés sur terre avec un objet long, fusiforme, souvent phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu’une abeille.
Vous aurez reconnu un médiocre pastiche de la célèbre prose de Vingt mille lieues sous les mers, adaptée pour la circonstance au Jardin Intime du Massif et à ses habitants étonnants...
Les faits relatifs à cette apparition, consignés aux divers livres de bord, s’accordaient assez exactement sur la structure de l’objet ou de l’être en question, la vitesse inouïe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particulière dont il semblait doué. Si c’était un cétoine, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classés jusqu’alors. Ni Verveine, ni Flocon, n’eussent admis l’existence d’un tel monstre – à moins de l’avoir vu, ce qui s’appelle vu de leurs propres yeux de savants…
Que de noms évocateurs de scènes familiales ou sociétales ! Les papillons souffrent du fantasme colporté par l'humain et tout lépidoptères qu'ils soient ils se voient affublés des pires caractères de l'homme ! Jalousie, me direz-vous ? Certainement car en matière de coquetterie, on fait difficilement mieux !