Dans la brume de l’hiver finissant d’avril
Voilà un titre qui en dit long. La lumière fait toujours défaut au Jardin Intime du Massif et nous scrutons avec impatience les doux rayons qu’on nous annonce. Mais la nature n’a pas dit son dernier mot, elle compte respecter un tant soit peu le calendrier printanier : les deux premières jonquilles sont arrivées, envers et contre lui (l’hiver qui s’attarde !). L’une d’elles est si imposante que nous nous abritons sous ses ailes- parapluie qui font également office d’astre du jour. Sans doute la fièvre nous gagne-t-elle pour que nous en soyons là à tomber dans la mégalomanie. A moins que nous ayons rétréci de tant d’humidité ?