Le petit monde, don du jardin-haut
Ça boulotte au jardin, peut-être même que ça boulette ? Etes-vous boulettologue ? Plongé dans mon travail sur ordinateur j’entendais cela sur France Inter : une Internationale des boulettes dont les membres altruistes n’ont de cesse de cuisiner pour le bonheur des autres… Alors nos petits êtres du jardin font-ils aussi des boulettes pour le plaisir de leurs congénères ou pour celui des entomologistes ? Ce qui est certain c’est qu’avant de faire des boulettes, ils boulottent, rongent, rognent, grignotent, grattent, désagrègent, désintègrent, bref ils MANGENT ! Ils font des p’tits trous, toujours des p’tits trous, des petits trous. Mais bon, le jardinier écolo doit avant tout être tolérant tant il est vrai (paraît-il) que cette attitude face à la nature a une répercussion dans son comportement face au monde des vivants en général : j’ai nommé les humains… Bon là je ne m’engage pas plus !!! Allons plutôt faire un tour au jardin, je vous emmène.
Après le bourdon sur scabieuse, voici une tortue volante sur azalée…
Je ne distingue pas celui qui se cache au cœur des secrets du seringat en fleurs depuis hier. Il doit apprécier son parfum, c’est sûr !
Le papillon sur angélique n’a peut-être pas des intentions aussi innocentes…
Un étrange batracien se cache dans le jasmin !
Une langue charnue aux longues vibrisses en quête de gourmandises.
Peut-être convoite-t-elle cette magnifique fleur de ciste ?
Une chose est sûre : cette année il y aura des noix et nous saurons les protéger !!! Bonne journée à tous. Je tremble en pensant aux dépenses de la poétesse-jardinière demain. Allez, je plaisante, c’est bien connu ce sont les jardiniers les plus cigales !
F. comme Flocon d’avoine
Commentaires
mais oui, laissons les un peu boulotter ces petits habitants du jardin... au final, tout ça se régule si bien...
Un célèbre écrivain italien fit revivre la cruelle guerre nocturne des insectes boulotteurs mais ne dit rien des turbulences de la végétation. Comptons sur Tantanne et son fidèle Didi, qui plantèrent 18 "impatiens" hier soir, d'où un accès de fièvre botanico-latine. Après la nuit au musée voici la nuit au jardin.
Tout commença vers minuit au jardin intime du massif. Plantes et fleurs étaine rassemblées autour du grand prêtre Popillus Nigaudus pour une cérémonie oeculbénique des plus solennelles ; la remise annuelle des médailles. Celle de la laideur revint à la debortola ordinarius immonda, celle de la bêtise récompensa La casscouilla agrégatus, celle de l'hypocrisie combla le messianus médusa foldingus, celle de l'illettrisme échut à la berka vipera putana....
Hélas ! Au cours de cette célébration et dans une atmosphère pourtant très recueillie, des cris retentirent : la prêtresse de Bacchus, mère cacus horribilus immonda, qui n'avait reçu aucune décoration, hurlait sa hargne, sa rogne et sa grogne. Elle agressa un jeune porterus footus dysorthographus. Pourquoi n'avait-on pas reconnu ses mérites ? Les récipiendaires et leurs alliés volèrent au secours de la malheureuse victime, d'autres rejoignirent le camp de l'assaillante..et la guere éclata !
Ce fut un des plus violents combats que connut cette terre. Un bourlionus authenticus vénalus sauta sur une badella escalada, protégée mais en vain par un hardus asinus tandis qu'une priolonna infatua démagaga tentait de séparer un chabalus hilarus d'une holtza braillarda hystérica. Loin du front, une magrina froussarda incompétenta écoutait le discours pacifiste d'un crozus pontifiantus flemmardus. Pollens, pétales, pistils et tiges tournoyaient au dessus du champ de bataille où la chlorophylle impure abreuvait nos sillons. Toutefois les humains restaient sourds aux échos de ce rude conflit qui d'ailleurs ne fit aucune victime. A l'aube tout était redevenu paisible. Les belligérants attendaient la nuit prochaine : "ce n'est pas fini, continuons le combat !" murmuraient en choeur la baronna gauchista déconnanta et l'anarco-serratus....Dou..ou..ce nuit...Sain..ain...te nuit....... (non nous n'avons pas bu...T et D).
En effet bien du monde qui boulotte en ce moment dans les jardins.
Ce soir nous avons eu un orage avec une grosse averse.Il paraît que l'été sera orageux les pies ayant fait leur nid très haut et bien étoffé signe d'orages selon les anciens
Pour les dipladenia la pépiniériste m'a dit que des gens allaient au cimetière "piquer" les dipladenias sur les tombes
Bises
A la Touraine rabelaisienne succèderait donc un jardin intime du massif pour de nouvelles guerres pichrocolines ? En tout cas ces deux chroniqueurs anonymes en font une belle présentation ! mais comprenne qui pourra, j'aurais bien aimé des sous titres ! Le regard attentif du photographe des insectes donne envie de revenir dans ce jardin.
que de gourmands et de cachottiers dans les jardins...il faut bien qu'ils vivent eux aussi...et certains sont si beaux!!
Au secours, on reparle des pies! ...de si belles images et de si valeureux faits d'armes me laissent anéanti...mais ventre Saint-Gris, Don Quichotte graisse son armure et fourbi ses armes pour les combats à venir sous l'oriflamme de la Baronne gauchista; de rudes batailles l'attendent, cela fait deux mois que le jardin Drômadaire est livré à lui-même...Vais-je finir phagocité par les herbes folles, dévoré par les bêtes sauvages?.
Bon dimanche à tous.
oh, sory,phagocyyyyyté.
Joli nom, tortue volante... Serait-ce notre hanneton des jardins ? Ici, lors des éclosions massives, ils se livrent à des orgies de pétales de roses, jusqu'à en tomber ivres à terre ! Tsss, tsss, tsss...
Comme Traine-Buisson, j'allais rebondir sur la tortue volante. Il est étonnant ce petit nom du hanneton des jardins.
Cette année, il y en a eu beaucoup au jardin. Certaines roses 'Complicata' se sont retrouvés totalement dénudées.
Après la pénurie de l'année dernière, beaucoup de noix en prévision pour cet automne également.
C'est vrai qu'il y a de quoi boulotter dans le jardin en ce moment mais laissons les faire, la nature est si belle.... Je n'ai pas de hannetons dans le jardin. Bonne soirée
coucou, que de très belles photos, magnifiques ce batracien ! moi je laisse faire la nature l'autre jour j'ai découvert mon Photinia totalement grignoté par une bête (peut être un hanneton des jardins) et bien lorsque je l'ai fait tomber à terre il a fait le mort je me suis dis c'est bon je l'ai eu, que nenni, quelques instants après il se redresse, et vole pour rejoindre son resto favori : mon Photinia ! quel coquin celui là il me fait trop rire, enfin pour l'instant !!!!
Sur ce post, deux commentateurs ont été éblouissants, ce sont Tantann'Dimitri, observateurs acérés et lettrés d'une situation homérique et transitoire !!! Nous les remercions pour leur participation brillante et nous comptons sur eux pour nous éblouir encore de tant de latines tournures ! Quel bonheur pour ce blog d'accueillir ainsi des trolls aussi talentueux, quel bonheur aussi de saluer au passage ceux qui régulièrement nous laissent un commentaire ! Vous serez toujours et tous les bienvenus dans le royaume du jardin intime du massif... Pour un peu je préparerais le café pour qu'on le boive ensemble ! ....A +