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Un bien étrange papillon s'est invité sur les arbustes en fleurs. On dirait une feuille, beau déguisement... Mais lui, le pauvre rouquin du JAIM, doit sentir des ondes inquiètes chez ses humains-jardiniers et il est un peu en demi-teinte, comme le reste du jardin.
Oui ! "Coucou" ou coucous. A peine arrivés, à peine recouverts. Mais cette neige providentielle qui devait arriver chez nous ne sera pas suffisante. A la catastrophe ambiante s'ajoute une réelle sécheresse à venir. Ce n'est pas cette neigeote qui va calmer les choses. Alors on se dit "on y croit", comme pour le reste et advienne que pourra, profitons des couleurs de l'instant...
Ce n'est pas qu'ils y tiennent vraiment, les animaux du JAIM, à ce Noël et à ses rythmes effrénés de consommation. Mais ils se le réapproprient et offrent leur beauté, comme un soulagement, à tous ceux de leurs congénères qui souffrent par la faute des hommes et qui, comme eux, ont une conscience (quoi qu'on en dise !). Ils offrent un peu de joie aux humains à travers une espèce d'association des "animaux du cœur" !
Pas si simple de prendre un geai tant il est pressé et méfiant. Un voilà un dans toute sa splendeur ! Et en plus il s'en prend aux boules et aux mangeoires de ses congénères !
Après 150 boules de graisse, voici les piafs invités à se nourrir aux Restos du JAIM. On change un peu de régime, les graines de la LPO feront bien l'affaire, 150 kg prévus cette année. Vous pardonnerez au jardinier-photographe d'avoir "rechaussé" son 300 mm et d'avoir laissé les iso à 100 avec ce jour sombre. Du coup, c'est loin d'être bon et les geais et pic-verts ne seront pas au programme car trop flous... On peut toujours dévoiler le dernier arrivant, j'ai cité l'opportuniste chardonneret qui se bat désormais avec les friquets (en photo ci-dessus) et autres mésanges et sittelles...
La Brune, le Blanc et le Bélier. Un trio uni pour le meilleur et pour le pire. ça dégaine du pied et de la tête pour un brin de foin mais pas de mise à mort durant les duels ! Sans doute leur panorama n'y est-il pas étranger ?
Ce vieux pin doit avoir atteint le siècle et ses racines se déploient sur de longues distances. C'est ainsi que dans ce terrain sans ressources il survit...