Belle, sans ornements, dans le simple appareil D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
Jean Racine (Britannicus)

Seconde alerte de l’automne. Les flocons se sont promenés quelques jours comme pour alerter le jardinier de ses défaillances : il est encore temps de remiser, de protéger, de sauver… les oublieux prennent note des paroles du vent et, les bons gestes accomplis, s’en vont admirer les belles endormies, dans la splendeur de leur nudité soulignée d’un simple voile de glace.

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Le couvercle de zinc est bien vissé sur le jardin intime…. Alors pour retrouver un peu de soleil je me propose de vous faire visiter le jardin de Juliette, un havre de paix dans un monde rude.

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Dans la tisane froide de l’automne, quelques bijoux s’accrochent encore

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Ce matin la nature était un jardin étonnant qui invitait la mer en ses terres. Imago Sekoya avait dessiné ces « îles d’Auvergne », nous n’imaginions pas les trouver un jour, mystérieuse Atlantide, au centre de cette France et des montagnes arvernes. Ces matins-là, on se console du marasme ambiant en se disant que nous vivons vraiment dans un joli lieu…

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Ce jeudi soir, les jardiniers du Massif ont pris le temps d’aller chercher leurs lots ! Car il a bien fallu préparer le jardin, patienter pendant la tempête de ces trois derniers jours pour enfin profiter de la pluie abondante qui permet de creuser sans forcer, de déplacer sans souffrir ! Pendant ce temps, quand elles ne sont pas tombées, les feuilles virent encore plus au feu.

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Alors que les premiers flocons ont poussé les jardiniers du Massif vers l’âtre, ces mêmes jardiniers se remémorent leur visite chez leur ami Mohamed, le week-end précédent, alors que l’automne était encore là. L’été même !

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