Tableaux de septembre
Quand la lumière baisse, insensiblement, les végétaux tirent leurs pétales du jeu. Les teintes du ciel, plus froides, subliment la clarté des fleurs. Ainsi les roses trémières qui se muent en cerfs-volants...
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Quand la lumière baisse, insensiblement, les végétaux tirent leurs pétales du jeu. Les teintes du ciel, plus froides, subliment la clarté des fleurs. Ainsi les roses trémières qui se muent en cerfs-volants...
Un petit post de fin d'été pour marquer les contastes de nos étranges saisons. Après la brève canicule de ce mois d'août, les températures descendent désormais à cinq petits degrés en ces nuits fraîches... Heureusement le soleil s'élève dans les allées...
L’été vrai s’est installé, quelques jours de canicule et le jardin provoque la stupeur
Ils sont annoncés bleus les phlox ‘ blue paradise » et les voilà presque lie- de- vin
C’est un peu tard pour les présenter, mais les pluies sont féroces, le printemps a été très frais et il nous a fallu le temps de la réflexion, du choix et de l’achat…. Alors avec roulements de tambours et applaudissements divers nous saluons la venue de
Marie Dermar, venue de Hongrie et paraît –il habituée aux froids hivers continentaux (on verra bien vite)
"Les vers luisants brillent cette nuit autour de moi comme si la prairie était le miroir du ciel étoilé" (Guillaume Apollinaire)
Ainsi va la vie, dans la nature comme dans un film de Claude Lelouch. Pour ce qui est de la vie, nous avons eu la surprise de voir apparaître, don de la nature, une Arabette des Cévennes. Il s'agit d'une plante vivace protégée, en voie de disparition, qui a élu domicile ce printemps au Jardin Intime. Nous avons longtemps cru à une épilobe mais ce matin, armés du recueil du Conservatoire Botanique du Massif Central, il nous a semblé reconnaître cette plante d'altitude. Pour la petite histoire, elle est en limite septentrionale dans le Mézenc, à 1753 m d'altitude (extrême sud du département de la Haute Loire), et elle a atterri chez nous 50 km au nord (sans doute portée par les tempêtes de sud) à seulement 900 m de hauteur... Et pourtant elle semble se plaire ici. A notre grande fierté ! (Allez, un p'tit peu d'autosatisfaction, ça fait pas d'mal, même si l'on n'y est pour rien !)