Promesses
Vous avez vu ma technique pour aller chercher les graines de tournesol ? En feriez-vous autant ? Mais ce n’est pas de moi que je veux causer… Venez plutôt observer les bouleversements aux jardins : que de promesses à venir !
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Vous avez vu ma technique pour aller chercher les graines de tournesol ? En feriez-vous autant ? Mais ce n’est pas de moi que je veux causer… Venez plutôt observer les bouleversements aux jardins : que de promesses à venir !
Voici le premier crocus du Jardin Intime du Massif ! Primé, premier mais pas Primevère… Puisqu’il convient de ne pas tout garder pour soi, nous l’offrons, une fois n’est pas coutume, aux jardinautes en peine. Nous espérons que la trop longue absence de Traîne Buisson n’est pas le reflet de ses derniers posts. La pudeur appartient à la nature et aux jardins, nos yeux seuls peuvent sublimer ces plantes qui pour d’autres passeraient inaperçues. Aussi resterons-nous pudiques et nous contenterons-nous de dédier cette fleur du printemps, du renouveau et de la joie, nous l’espérons, à l’accenteur mouchet de la blogosphère, vous aurez donc reconnu Traîne Buisson.
Frimas rime (ou assone) avec frémir. Lorsqu’il arrive les végétaux frémissent de sa caresse portée par l’Aquilon. Lorsqu’il s’enfuit, ces mêmes végétaux frémissent d’impatience et se jettent éperdument dans la douceur (presque) retrouvée des éléments ! Deux jours de vent du sud ont lancé de nouveaux espoirs sur le jardin. La neige n’a pas résisté aux trois degrés positifs et elle s’enfuit (provisoirement) pour laisser sa place à l’irrésistible légèreté du fenouil !
Pourquoi, parfois, les images se mettent-elles à trembler ? (Chris Marker)
Pas de révolution, non, le fond de l'air n'est pas rouge mais blanc immaculé ! Juste un tumulte, un blizzard, une burle comme on la nomme ici. Impossible de faire le point sur l’intéressé… Lorsque l’objectif n’obéit plus au doigt et à l'oeil, cela donne une impression de flou mais cela nous laisse également des images sublimes. On se croirait dans des dessins de Frédéric Back , des toiles de Carl Larsson ou d’Akselli Gallen Kallela. C’est le hasard de la photo qui, encore une fois, se transforme en peinture ! Toujours est-il que ce couple de "chardonnerets élégants" mérite bien son nom. Quel flegme dans cette tempête !
Après snowpocalypse tout ce début de semaine, le jardinier, las de sillonner les routes de la taïga altiligérienne, comptait s’offrir quelques heures de calme. Armé de son APN, il se disait que ce serait bien le moment de renouveler le blog et d’offrir quelques éternelles photos de végétaux enneigés, la neige ayant le mérite de se décliner sous tous les tons et sous toutes les épaisseurs. Bien mal faillit l’en prendre !!! Il n’avait pas fini d’ouvrir la porte du hangar à foin qui donne sur la grande partie du jardin, qu’une pierre du mur se détacha, rasa la tête du jardinier avant de heurter son épaule. Le jardinier incrimina le gel intense de cette dernière nuit (encore moins douze) mais il comprit vite que le responsable n’était autre qu’un… écureuil ! Que voici, alors qu’il fuyait en s’accrochant aux pierres.
« Si le beau est fini et harmonieux, le sublime est infini et dynamique. Le sublime nous place dans un état de déséquilibre vertigineux où se mêlent étrangement le plaisir et la terreur. Le beau relève de la qualité, le sublime de la quantité. » (Michel Tournier)
Et vous, lorsque vous regardez ces créations de la nature, aussi éphémères dans le temps que fugaces dans notre perception, tenez-vous ces artefacts pour beaux ou sublimes ?