Ballade mauve
Allegro
Andante
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Allegro
Andante
Colette écrivait : « Narcisse s’empreint d’une pâleur crémeuse, borde d’un petit gansé rouge sa collerette gaufrée qui repose sur une berthe de pétales… berthe, collerette et gansé… Me voilà donc bien pauvre de mots que je suis à les prendre parmi ceux des parures féminines ? Non, mais l’évocation est directe, et frappante, de pétale à colifichet, de corolle à dentelle »
Colette écrivait d’elle « Dieu sait si Redouté l’a peinte ! …La fleur achevée, il y posait la goutte, le cabochon de rosée, dont il usait comme d’une mouche assassine. C’est de lui que les princesses apprenaient à peindre et l’anémone à pleurer. L’anémone, et les cent roses, et l’oreille-d’ours, tout ce qui dans la nature porte pruine de velours, sous le pinceau de Redouté fond en larmes… »