Pendant que tombe la neige…
C’est devenu un leitmotiv dont on aurait préféré qu’il soit positif ; du style : « il fait beau, les couleurs sont éclatantes » ou « je me promène dans la douceur du jardin »… Il n’en est rien !
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C’est devenu un leitmotiv dont on aurait préféré qu’il soit positif ; du style : « il fait beau, les couleurs sont éclatantes » ou « je me promène dans la douceur du jardin »… Il n’en est rien !
Juste pour essayer et un peu pour notre amie Lysiane ! C'est vrai, notre monde prend souvent la parole... Il n'y a pas que les enfants qui font parler les objets et les animaux. Cela vous arrive-t-il ?
Noir, le drapeau ? - oui, 20 cm de neige au sol encore ce matin….(Alors Miss Canthus, chez toi aussi il y avait de la neige !!!) et sans vouloir la jouer fatiguée de faire de la figuration dans « Docteur Jivago » et les contes de Selma Lagerlöf réunis, tout de même ce blanc toujours recommencé ne peut que dresser le drapeau noir de la révolte ! Contre qui ? C’est bien là qu’est le mystère…
Le monde des jardins compte les jardiniers. Sans lesquels rien n’existerait. Mais il assemble autour de lui les diffuseurs, les propagandistes, les entrepreneurs, les fournisseurs, les journalistes et tout un peuple érudit, rodé à l’art d’en parler, qu’on appelle amateurs. De amare, aimer.
Gilles Clément
Ji Cheng, dans « L’Art des jardins » publié en 1634 écrit :
« Les sentiers seront bordés des trois bons amis (prunier, bambou, rochers). Il s’agit d’une œuvre qui doit durer trois mille automnes…
Quoique fait par l’homme, le jardin semblera l’œuvre de la nature »
Pâle journée d’hiver où le soleil a daigné montrer son nez, laissant éclater la blancheur du tapis neigeux. Un dimanche souriant qui incline à la promenade…