Le Lilas
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Puisque nous ne pouvons pas encore vous montrer la première rose épanouie, le premier lilas somptueux, les premières passeroses….Nous vous invitons pour un tea time dans le jardin intime du massif…
Au tout début du blog j’avais évoqué notre rosier Joséphine, présence amie et tutélaire si précieux dans nos massifs… Depuis quelques semaines sont venus s’y ajouter des traces de jardins précieux des jardinautes complices… Pour vous montrer que nous soignons nos invités les voici tels qu’ils se montrent aujourd’hui alors que nous les protégeons jalousement des escargots assassins et des coups de vents terribles…
La joie panique, il est impossible de la garder pour soi-même ; celui qui l’a, s’il ne la partage ne fait que la toucher et la perdre. (J. Giono)
Comment ne pas plagier le maître provençal en ce mois où chaque jour est une surprise, parfois éphémère, souvent soudaine, explosive, insoumise, imprévisible. Mai, mois de la sérénité ? Mai, fais ce qu’il te plaît de faire, laisse-toi porter par les effluves et les pastels, mêle-toi aux humbles créatures du jardin… Justement, le Jardin Intime du Massif semble connaître enfin ce sentiment : la sérénité. Plus de neige partant plus de gel, il en demandait tant qu’il eut enfin ce temps, ce joli mois de mai dont nous berce Apollinaire.
Ils sont deux, arbres tutélaires aux troncs ravagés, crevassés, inquiétants mais ils sont là, les aïeux du verger !
Le plus ancien est le poirier
généreux producteur de petites poires utilisées les décennies antérieures pour fabriquer une eau de vie terrible qui ravageait les muqueuses des amateurs en moins de temps qu’il faut pour l’écrire ….
J’aurais juré que son nom venait effectivement d’une évolution franco-québécoise et ben pas du tout ! Vous savez avec ce délicieux accent traînant sur la inche qui en fait presque un accent méridional en territoire nord-américain… Après tout, ce n’est pas si étonnant que son nom vienne du provençal. Toujours est-il que l’amélanchier du Canada que nous avons adopté il y a de ça quelques années, déplacé, boulotté par les coquins équins, a toujours donné de délicieuses amélanches ou poires sauvages et cette année il ravit nos yeux depuis le fenestron au nord.
C'est le seul brin de muguet du jardin.... Nous vous l'offrons !