De l’or des Arvernes aux trésors des sous-bois.
Qui dit que la nature est chiche chez les Arvernes ? Pas les serviteurs du Jardin Intime en tout cas ! Or vert des feuillages
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Qui dit que la nature est chiche chez les Arvernes ? Pas les serviteurs du Jardin Intime en tout cas ! Or vert des feuillages
Août s’estompe, le pire mois du jardin intime qui assassine à coup de vent du nord, déshydrate par des températures excessives, vrille la confiance des jardiniers qui désespérément scrutent les météos diverses, le ciel hypocrite annonciateur de pluies tues dès que murmurées et les canyons qui se creusent dans l’argile….(N’ayons pas peur des mots !)
Que lire sous l’arbre, dans le jardin ?
Des lettres mystérieuses
Longtemps je me suis couché de bonne heure…pour être sûr de surprendre, au petit jour, l’althaea double que l’on a baptisé « désiré ». En bouton depuis des jours, il a enfin accepté de livrer sa parure (tout en même temps puisqu’on y est !) hier matin. Et pendant ce temps, le ciel « baronte » alentour, déverse son fluide régénérateur sur tout un petit monde de jardiniers mais il oublie le nôtre. Août frais et sec et voilà qu’arrivent les grosses chaleurs et avec elles l’inquiétude de voir le jardin intime du massif en danger… Qu’à cela ne tienne, on va réactiver la pompe du puits !
Il est loin, le jardin d’été où sont les sauges,
Où près des tomates écarlates et des roses
Tombait le triste et blanc calme des dimanches chauds
Francis Jammes
Lady Isa nous avait notés dans la liste des blogs tagués pour la variation autour du AAaaaa… Alors nous y voilà, un peu en retard mais prêts à décliner le A dans tous ses états au Jardin Intime… et voici
A comme Arum Affriolant sorti tout droit d’une illustration pointilliste
Quand les jardiniers s’apprêtent à faire leurs valises et à prendre la route avec leurs ouailles, ils jettent un œil à regret sur ce petit monde végétal qui constitue leur quotidien. Malgré les attentions portées à ce monde silencieux, on oublie cette propension à la supériorité qui nous anime inconsciemment. Pourtant, un autre univers nous côtoie qui, si l’on n’y prend pas garde, pourrait bien nous échapper… Ainsi cette sauge sclarée qui nous conjure de rester. A moins qu’elle ne nous souhaite bon voyage ?