Fleurs nobles et sentimentales……
Pavot chiffonné… (Si quelqu’un parmi vous peut me donner son nom précis, ce serait super !, il est vite redevenu anonyme et seule sa couleur rose buvard sert maintenant de point de repère, c’est le plus précoce)
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Pavot chiffonné… (Si quelqu’un parmi vous peut me donner son nom précis, ce serait super !, il est vite redevenu anonyme et seule sa couleur rose buvard sert maintenant de point de repère, c’est le plus précoce)
Toujours ce temps qui file entre les doigts… Beaucoup de travail et une escapade de fin de semaine dans le magnifique département de la Corrèze, une visite du jardin qui ne tient qu’à un œil et voilà sept jours passés ! Le jardin est redevenue une forêt vierge (envoûtante c’est vrai) où les arbres ont pris dix centimètres et les fleurs sont apparues sans crier gare ! Le cornus sibirica, conseillé par vos soins, expertes-alliées et fins connaisseurs, encore jeune et timide, a pourtant donné ses premières fleurs…
L’Oeil dit un jour : « je vois au-delà de ces vallées une montagne voilée de brume bleue. N’est-ce pas beau ? »
L’Oreille, ayant entendu cela, prêta l’oreille un moment et dit : « mais où est-elle donc cette montagne ? Je ne l’entends pas. »
Puis la main dit : « En vain j’essaie de la toucher, cette montagne, je ne la trouve pas. »
Le Nez dit à son tour : « Il n’y a pas de montagne ; car je ne peux la sentir. »
L’œil se détourna et les autres se mirent à critiquer cette étrange illusion de l’œil. « Dans l’œil, dirent-ils, il y a certes quelques chose qui défaille. »
Khalil Gibran (Le fou)
Puisque nous ne pouvons pas encore vous montrer la première rose épanouie, le premier lilas somptueux, les premières passeroses….Nous vous invitons pour un tea time dans le jardin intime du massif…
Au tout début du blog j’avais évoqué notre rosier Joséphine, présence amie et tutélaire si précieux dans nos massifs… Depuis quelques semaines sont venus s’y ajouter des traces de jardins précieux des jardinautes complices… Pour vous montrer que nous soignons nos invités les voici tels qu’ils se montrent aujourd’hui alors que nous les protégeons jalousement des escargots assassins et des coups de vents terribles…
La joie panique, il est impossible de la garder pour soi-même ; celui qui l’a, s’il ne la partage ne fait que la toucher et la perdre. (J. Giono)
Comment ne pas plagier le maître provençal en ce mois où chaque jour est une surprise, parfois éphémère, souvent soudaine, explosive, insoumise, imprévisible. Mai, mois de la sérénité ? Mai, fais ce qu’il te plaît de faire, laisse-toi porter par les effluves et les pastels, mêle-toi aux humbles créatures du jardin… Justement, le Jardin Intime du Massif semble connaître enfin ce sentiment : la sérénité. Plus de neige partant plus de gel, il en demandait tant qu’il eut enfin ce temps, ce joli mois de mai dont nous berce Apollinaire.