Par la barbe d’equus
Le cheval perd sa barbe, le printemps prend son temps, le jardinier compte ses heures…
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Le cheval perd sa barbe, le printemps prend son temps, le jardinier compte ses heures…
Oui, le jardin qui lutte contre la neige, le froid, les ferrailles enfouies et les ravageurs, le jardin a un autre ennemi, un individu de poids...
Pendant que certains jouaient avec les mots, je jouais avec les graines :
week-end sérieux au Jardin Intime du Massif, sérieux parce que plein d’espoir … jardinier, bien sûr !
« Beau dos » ce sont les queues rousses (ou rouges queues c’est selon) qui arriveront tantôt.
N’enlevons pas aux mésanges de toutes sortes, bleues, charbonnières, nonettes, aux gros becs noyotant, aux sittelles acrobates, aux rouges gorges pinsonnant, aux pinsons rougeoyant, aux faucons intellos, aux buses et demie, aux merles enchanteurs, aux gais geais colorés (j’y arrive…), aux pillots esseulés (les pillots, dans la région sont les moineaux, également pillou en milieu stéphanois) le mérite d’endosser également ce sobriquet sympathique que nous avons attribué aux premiers. Mais ce sera bientôt le temps des cerises (si ! si !) et nous chanterons à l’unisson avec les couvées des hirondelles et surtout des rouges-queues à front blanc qui prendront le relais des hivernaux. Nous leur préparons donc une belle maison Ikéa, soldée 1,50 Euros ; en ces temps de crise y’a décidément des affaires à saisir !!!
Allez, encore un mot militant pour animer notre blog… Faut dire qu’on a du mal à trouver un lexique « naturel » pour parler des végétaux qui se préparent au jardin ; hier, nous vous dévoilions l’élan des héllébores simplex ; pour l’heure la progression vers le ciel semble stoppée ! Resistenza à la N…. !
Depuis quelques temps vous voyez les candides hellébores simplex du Jardin Intime du Massif…