No pasaran
Etrange entrée en matière, vous m’avouerez… Mais ce matin, alors que le soleil était toujours à son apogée dans la fraîcheur du petit matin (moins cinq tout de même), j’ai allumé mon ordinateur et j’ai un peu addicté, allant voir si nous avions quelques messages sur le Jardin Intime du Massif et j’ai cliqué sur le petit rectangle bleu qui est censé indiquer (bien approximativement) la météo chez nous et là, j’ai failli m’étrangler !!! Aargl… Houps… ils annoncent à nouveau de la N…. de la N… Une semaine de N… On ne peut plus le prononcer, on a banni ce mot de notre vocabulaire pour cette année !!! Et je me suis dit que nous allions adhérer aux brigades internationales antineige, un p’tit clin d’œil à Gustave, le fier Ibère qui tantôt vient nous rendre visite sur le blog.
Ce fier Gustave possède un magnifique jardin dans la Drôme et il est un peu coupable de m’avoir, voici quinze ans, donné le virus des beaux jardins et des maisons intimes. Et aujourd’hui, la quarantaine débonnaire, je vais, plié vers la terre, travailler ce sol difficile à la manière des paysans rudes des Hauts plateaux ardéchois et de Haute Loire que Raymond Depardon dévoile dans « profils paysans » (je vous en parlerai ultérieurement). No pasaran la N… ! Car aujourd’hui, nous avions (bien naïvement il faut l’avouer) décidé d’aller dans un lieu de perdition à quelques pas de chez nous : une pépinière !