Rêves de plantoir….
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Trois jours à ne rien demander d’autre que de profiter de ce que le jardinier peut appeler son « œuvre » ! Bien sûr, rien ne se ferait sans Dame Nature mais, il faut l’avouer, il y a du contentement lorsque, dans la lumière douce et encore fraîche de ce premier juin, on savoure le chemin parcouru : des allées qui se dessinent dans une ambiance un brin british, les carrés d’épilobes sauvages en attente qui dominent leurs alliées plus domestiques, l’irrégularité choisie des arbres et arbustes et, pour trois semaines dans l’année, la réunion de tous les animaux du jardin ! Car les chevaux sont dans la partie réservée à leur intention, heureux de partager le même territoire que leurs humains et autres chats et chiens du jardin. Un écureuil s’est même risqué dans un accrobranche somptueux sous l’œil médusé des chats !
Fortifiées par tous les conseils lus dans les blogs des chouchous, pour la première fois elles nous promettent un dessert…. à la fraise ?
Röslein auf der Heiden.
C’est par ces mots de Goethe que nous entamons ce nouveau « post ». Rose, rose rouge, rose sur la lande… Après avoir frôlé les trente degrés ces trois derniers jours, il faisait, au petit jour, pas plus de deux tout petits degrés. Un drôle de mois de mai qui laisse présager un été tout aussi désordonné. Mais enfin, après avoir souffert à l’unisson sous le vent du sud chaud et violent, voilà la famille humaine et animale du Jardin Intime du Massif apaisée puisqu’abreuvée des ondées qui tardaient à revenir. Par chance, pas de grêle. Juste suffisamment d’eau pour redonner la fierté aux végétaux et leur permettre de retrouver un nouvel élan… Et dans cette forêt vierge bigarrée, fleurs et arbres ont repris des couleurs, enivrant en quelques heures nos yeux et nos esprits. Alors, voici une rose rouge, d’un de nos rosiers rugueux. Il faut dire qu’ils se plaisent ici, en trois années ils auront probablement atteint deux mètres. Appréciez cette toute nouvelle qui lance le cycle des roses, presque une épopée dans l’aventure des jardins !
Pavot chiffonné… (Si quelqu’un parmi vous peut me donner son nom précis, ce serait super !, il est vite redevenu anonyme et seule sa couleur rose buvard sert maintenant de point de repère, c’est le plus précoce)